J’étais las de tout ça. J’avais vaincu tous les monstres en ce bas monde, il ne restait qu’Harebourg, mais le comte et le reste des frigostiens étaient empêtrés dans divers complots inextricables. Ils sont juste fatigants avec leurs histoires à 2 kamas de glace…
Plus aucune bestiole ne m’amusait, les quêtes promettant dofus et richesses ne m’intéressaient plus. J’étais comme vide, gelé de l’intérieur, froid à en enruber Missiz Frizz. Seules mes filles pouvaient me faire sortir du lit, et encore, pas avant midi. Puis je l’ai vu, ou plutôt, elle m’est apparue, tel un ange. Une union de lumière et d’obscurité, un mélange de force brute et de délicatesse, et dont le résultat est somptueux, Alamya.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Rapidement nos points communs ont émergé. Nous sommes deux iops au grand cœur, nous sommes plus forts qu’intelligents, mais tant que nous arrivons à fracasser les crânes de nos adversaires cela nous importe peu ^^. Elle est très belle et je semble lui plaire, mais chose plus intéressante encore, nous avons quelques passions communes.
Nous en sommes rapidement venus à nous jauger lors d’un combat singulier. Nous avons la même approche des combats, nous privilégions le contact. Et dans cet échange de coups, d’énergie, de chaleur, dans cette danse à la fois sensuelle et douloureuse, où les corps s’échauffent, s’excitent, dans cette confrontation torride, nous nous sommes étudiés, rapprochés. Et attention cependant, Alamya a l’air douce et innocente, mais elle sait se battre la bougresse !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pendant le combat, j’ai remarqué que ses mains, malgré les coups donnés avec, étaient fines et délicates. Je lui ai donc lancé : « vous semblez habile de vos mains, avez-vous pensez à l’artisanat ? ». Là, je sais ce que vous vous dites, ‘’cet homme sait faire des compliments !’’, et en effet, elle m’a répondu avec un petit sourire « oui, pour l’instant je travaille surtout la terre, mais j’ambitionne de toucher à tout les types d’artisanats, à chaque métier qu’ils existent. ».
A ces mots, j’ai eu comme une absence, et c’est Alamya qui m’a fait reprendre mes esprits en me donnant quelques coups sur la tête. « Ça va ? Je ne vous ai pas tapé trop fort tout à l’heure ? » Demanda-t-elle.
« Oh non, vous vous concentrez formidablement bien en combat, mais je repensais à mon propre parcourt d’artisan ». Puis nous nous sommes mis en route pour les champs de Bonta, pour refaire le pain (et les potions) consommé(s) durant notre confrontation.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ah, l’artisanat... Ça me rappelle mes jeunes années, où je passais mon temps à fabriquer, confectionner, tailler toutes sortes d’étoffes, tout le temps à faire cuire du pain, préparer des potions ou de la viande, forger des armes. Toujours à bricoler un truc. D’ailleurs, il se fait tard et je n’ai toujours pas bricolé mes objets d’élevages pour mes filles. « Vos filles ? Vous êtes un homme marié ?» demanda-t-elle avec une pointe de déception.
« Je suis marié avec mes dragodindes si je puis dire, elles n’ont pas l’air très malines comme ça, mais elles sont très aimantes et calmes, je passe souvent mes nuits à coté d’elles plutôt que chez moi ». « Je vois ce que vous voulez dire, j’élève aussi quelques couleurs à l’occasion, vous en avez beaucoup ? » me questionna Alamya. Nous nous sommes donc mis en route pour mon enclos préféré.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est alors que j’ai vu ses yeux s’illuminer de milles feux, et j’ai compris. J’ai compris que c’était elle l’élue de mon cœur, celle avec qui je souhaitais passer le reste de ma vie. Ne voulant pas trop précipiter les choses tout de même (ce n’est pas un combat ^^), nous avons pris le temps de nous parler un peu, en se baladant, ça et là, au gré des envies, des zaaps, d’où le vent emporterait le transporteur brigandin.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est bon, j’en suis sûr maintenant, c’est la iop parfaite ! Je n’ai plus qu’à trouver les mots, et à lui demander. J’espère que je ne me fais pas des idées, mais je n’ai qu’une seule façon d’en avoir le cœur net.
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